chapitre premier du roman

Publié le par Trecho Antonio

L’harmonie du troisième type.L'harmonie du troisième type.

 

Chapitre premier.

Il était une fois en 2009 de l’ère nonantaire, un peuple qui s’appelait les plufors. Il vivait en Terre Promise, la région la plus favorable de notre planète. Tout y resplendissait ; les villes composées comme des icebergs de haute technologie flottaient dans un parc naturel de plusieurs milliards d’hectares, où tous les paysages existaient, où la faune était en pleine forme et où la flore était en pleine santé.

La Terre Promise était un empire dirigé par le seigneur, l’empereur Trecho. Une personnalité aussi mystérieuse que Dieu lui-même, personne ne l’a vu naître et personne ne le verra mourir !

L’empereur n’apparaissait aux yeux crédules de ses disciples que sous la forme d’une toge noire d’où une capuche venait dissimuler son visage d’une ombre indélébile. Tous ceux dit-on qui ont vu son visage sont mort sur le coup. Cette apparence lui conférait de ce fait, l’indiscutable pouvoir d’être le plus fort des siens. Pour régner et jouir de régner Trecho avait composé une cellule de cinq généraux super-guerriers et super-ministres pour gérer l’empire.

Ces cinq sur-homme composaient avec Trecho le groupe d’intervention pour ultime solution : le G.I.U.S, appelé à se réunir en cas de crise majeure autour d’une table triangulaire. Voici ces cinq hommes présentés à une place différente de celle qu’ils occupent hiérarchiquement dans l’empire. Le véritable ordre étant secret d’empire, il est complètement impossible de le savoir.

Zito : ministre des loisirs et de la reproduction. Zito était très beau, un visage fin et masculin sans trait grotesque ni superflu, une musculature parfaite faisant apparaître tous les muscles dans leur forme la plus purifiée. De plus Zito était un véritable charmeur, il ne perdait pas l’occasion d’un sourire étincelant et d’un signe encourageant, dès qu’un regard ou un objectif l’alpaguait. Il jouissait d’une popularité sans égale et faisait la une de tous les magazines homo et people. On colporta même des tas de rumeur sur la taille de son pénis. C’était la coqueluche du peuple, le Dieu des cœurs.

En tant que ministre des loisirs et de la reproduction, il organisait des gigantesques teufs, tous les week-ends et toutes inoubliables. Tous les plufors recevaient une invitation à la teuf qui leur était envoyée par le puissant logiciel gérant les aspirations du peuple pour leur loisirs. Tout le monde s’amusait follement car tout était calculé.

La reproduction avait été quant à elle, pratiquement toute révolutionnée. En abolissant les fermes à femmes, où ces dernières étaient stockées en batterie de fesses offertes et où elles étaient nourries à la perfusion avec des anabolisants, Zito avait frappé un grand coup. Il avait remplacé ce concept barbare par des clones de femmes esclaves, boostées sur le sexe et sur-équipées génitrices. Elles étaient totalement en liberté dans les O.O( office d’orifice) et faisaient preuve d’une grande docilité, qui était leur principale caractéristique.

Ainsi les plufors furent moins pédés et moins troublés lors de leur convocation pour leur service empirique. Zito avait lancé grâce à sa popularité, une vaste campagne d’information prônant qu’il était bon pour l’environnement de voir les femmes en liberté, et de pouvoir ainsi se faire une bonne partie de viol entre amis pour favoriser un cheptel plus saint.

Zito avait réussi l’immense pari de rendre la vie complètement agréable en Terre Promise mais sous ce mec sympa ruchait le bourdon : spécialiste en communication de combat et grand maître en télépathie de fusion.

Il faisait les différents liens entre les corps engagés dans une émission perceptible par n’importe quel récepteur, et le tout, en faisant bourdonner les oreilles de n’importe quel radar. Muni de son costume moulant orange, de bottes, de gants et de lunettes noires sur lesquels mini-missile, micro-réacteur, macro-laser, et autres minus-ordinateur étaient incorporés, il volait. Zito pouvait aussi se changer l’espace d’une minute en bourdon moulé dans un alliage indestructible et ainsi résister à tous les lasers. Il avait également la faculté en ouvrant la bouche de laisser échapper de l’une de ses dents une nuée de bourdons tueurs. C’était un adversaire redoutable car il avait lui-même un dard rétractable dans le rectum qui administrait la mort par empoisonnement dans les 24 heures. Sans un antidote dont il était le seul sécréteur, cette mort était inexorable.

Ces pouvoirs lui apparurent alors qu’il était encore berger dans l’ancienne Yougoslavie. Un jour, Zito fit une grave chute et se retrouva paralysé une centaine de mètres plus bas. Il gisait là, quand au bout de quelques minutes, le dernier bourdon royal de la création poursuivi par un oiseau insectivore, trouva refuge dans la cavité de la molaire cariée du jeune berger qui agonisait la bouche ouverte. Le bourdon totalement épuisé par sa fuite, mourut et se décomposa dans cette dent. Après un sommeil étrange de trente jours sans manger ni boire, Zito se releva en pleine forme si bien qu’à son retour parmi les siens personne ne le reconnut. Il s’était entièrement transformé autour de cette dent, il prit vite conscience que son destin l’amènerait à devenir le Bourdon ; un homme presque parfait, puisqu’il conserva son haleine de berger yougoslave.

Le second de ces hommes était le professeur Giro, le ministre du progrès et de l’éducation. Pour le décrire spontanément, c’était un bossu avec une protubérance cervicale sérieuse, certes doté d’une bouche, de deux yeux, et d’un nez mais, ils étaient si rapprochés sur son visage, que son nez l’empêchait tout juste de regarder ses dents. Son apparence physique ne constituait toutefois pas son point de chute et c’était visible.

Giro avait la grosse tête. Soit le crâne le plus imposant de l’empire. La naissance ne l’avait pas doté d’une intelligence qui pouvait tenir dans une cervelle de poche. En effet, « si on pouvait être intelligent avec une tête minuscule, à quoi servirait-il d’avoir une grosse tête ? », phrase gravée sur la façade de son ministère. Pour les plufors, il était important qu’il y ait une différence entre les responsables et le peuple…et quoi de plus crédible pour remplir ses fonctions politiques, que d’avoir une boîte crânienne plus grosse que ceux qu’il dirigeait.

Giro composait une véritable symphonie politicienne, pas un denier n’était gâché dans son ministère, tout était à sa place, répertorié et rangé avec géométrie.

Giro savait tout sur tout, si bien que rien ne pouvait lui échapper. De plus, c’était un grand inventeur de choses inexistantes, comme la révolutionnaire injection de culture générale, la couche d’ozone climatisée, le bonheur en croûte ( le b.e.c est une drogue inoffensive qui rend heureux)ou la pilule pour dormir éveillé... Giro avait une idée d’invention nouvelle toutes les minutes, ce qui perturbait évidemment son équilibre. Maître incontesté du clonage et de la télé-portation, son centre de recherche innovait autant qu’il en fallait pour des siècles et des siècles.

Le progrès étant son credo, Giro se vit confier le ministère de l’éducation.. Giro avait pris l’immense résolution de mélanger et mettre à égalité aux yeux de l’éducation, les mâles issus des fermes à femmes et ceux issus des viols. Il fallait pour cela pouvoir récupérer les enfants sauvages après sevrage, à l’aide d’un émetteur invisible. En effet, comme on charge un fusil, avant de violer, les plufors avalaient une micro-pilule propulsée par le spermatozoïde vainqueur. Le micro allait lors de l’éjaculation, se figer directement dans le pénis du futur nouveau né car les femmes n’osaient pas couper l’organe qui leur donnait tous ces loisirs. Il faut dire que dans les sociétés de femme, posséder un mâle, était une grande marque de prestige car elles pouvaient grâce à sa saillie, apporter beaucoup de richesses à leur condition souvent misérable.

Pour éduquer tout ce petit monde, Giro avait dressé un programme en sept stades. Le premier allait mettre tous les jeunes plufors sans exception dans les centres coconnant, où on les éveillait aux beautés de la vie et aux jeux les plus pédagogiques de l’univers, ensuite c’était le centre de connaissances personnelles indispensables, s’en venait le centre de direction intuitive, puis le centre d’orientation générale, suivi d’un temps dans les unités de réflexion sur soi-même, avant d’aller dans les camps de concentration intensive et enfin le cursus se terminait par le stage de spécialisation personnalisé. Pour devenir un plufors, c’était la marche à suivre.

Mais sous ce savant au physique débonnaire, à l’intelligence excessive, nidait le condor : spécialiste en logistique stratégique de combat total et grand maître de tir à l’arc en haute voltige libre.

Giro dirigeait les opérations d’un vaisseau, le rapace, indétectable et détectant tout. Il était conduit avec un équipage de pointe qui était entièrement composé de clones muets. Ce vaisseau pouvait ainsi télé-porter à l’instant T et à l’endroit X, une armée de clones de combat, nés pour le fusil-laser.

Le condor pouvait tout aussi bien agir lui-même car en retournant d’un geste ses paupières sur ses yeux, deux ordinateurs se déployaient tout en invitant une combinaison en bio-alliage poly-forme à recouvrir son corps du plumage du condor : une combinaison aux mystères insoupçonnables. Cette bête de guerre qui faisait deux mètres deux, avait une tenue qui développait un champ magnétique surpuissant. Avec elle il sautait vers les combats à 70000 mètres d’altitude, ce qui augmentait son poids de 10 tonnes. Le condor pouvait larguer cette énergie telle une bombe d’une précision fatale, tout en se redéployant grâce à deux ailes génétiquement incorporées à sa combinaison. De plus le condor pouvait parachever son œuvre par sa science du maniement de l’arc et des mauvaises surprises qu’il s’était concocté dans son carquois.

L’histoire raconte que le condor serait le seul rescapé d’une portée de quintuplé, nés siamois et génies profonds. A deux mois, il connaissait l’informatique sans jamais avoir vu d’ordinateur. Dés leur naissance, abandonnés à cause de l’effrayant résultat de l’accouchement, ils avaient développé des facultés intellectuelles et mentales telles qu’ils comprirent aussitôt qu’il fallait qu’ils s’unissent au plus vite en concentration transcendantale pour survivre. Pour cela, quatre d’entre eux suicidèrent leur corps laissant cinq cerveaux ultra-performants accouplés les uns aux autres. Toute cette puissance spirituelle en échange d’un chancre de peau morte sur le dos de celui qui allait porter l’enveloppe corporelle.

Le professeur Giro était cet homme, habitait par cinq cerveaux et, quand la combinaison prenait possession de son corps, ce petit bossu devenait alors le condor. Un athlète de deux mètres deux à la musculature de fou, avec un peu-beaucoup de calvitie sur son énorme crâne qui formait un miroir pour les lampadaires.

Thémio : ministre de l’environnement et de la santé ; Thémio était bel homme de part son côté mystérieux et, très séduisant de part son côté sauvage. Mais cela paraissait bien superficiel quand on savait le don qu’il possédait. Il était sans cesse escorté par une brigade invisible, cinq super-guerriers sous le contrôle télépathique de ses envies. C’était un cadeau de Trecho pour le protéger. Et quand on connaissait ce don, on comprenait mieux ce traitement de faveur. C’était un don immense, tant il était difficile d’imaginer qu’il exista vraiment…une histoire que l’on ne croyait pas quand on vous la racontait…

Thémio avait le don de guérison totale sur toute forme vivante qu’elle soit végétale ou animale. D’un simple toucher, il faisait croître une plante, guérissait n’importe quelle maladie, n’importe quelle blessure. Sous ses pas l’herbe se redressait, vers lui les plantes s’orientaient, tout le monde le regardait avec béatitude, le tout mêlé d’admiration naturelle.

Thémio qui parlait toutes les langues animales par science infuse, était marié à une femelle dauphin du nom d’Ella. Thémio les considérait incomparablement meilleures en sexe que les humaines ! elles utilisaient un langage plus sensuel et faisaient surtout l’amour dans une dimension en plus. C’étaient des baiseuses hors du commun, tant leur valse vous transportait entre sensation puissante et forte sensibilité. Faire l’amour avec une femelle dauphin était le summum de la jouissance sexuelle. Elles n’étaient certes pas difficile à draguer, toujours prêtes à l’ébat, mais c’est vous qui risquiez de draguer le fond quand elles s’emportaient un peu ! Pour bien faire l’amour avec ces torpille du sexe, il était indispensable de bien savoir nager.

Thémio avait le ministère de l’environnement, et il était très à cheval à défendre les droits de la nature. Il les défendait comme une lion face aux fennecs qui rodaient. Les jardiniers de l’empire étaient des plufors choisis parmi les meilleurs. Ils avaient une science parfaite de la flore et de la faune qu’ils entretenaient avec passion à chaque souffle de leur vie. Tous les espaces verts étaient de véritables créations, réunissant tous les paramètres de celle du créateur. Tout était étudié pour que les couleurs, les formes, les odeurs et les réalités biologiques forment une symbiose avec le ciel, la terre, la mer et ceux qui y vivaient.

Et quoi de plus simple, me diriez-vous, quand on avait dans son camp, un être qui pouvait panser toutes les plaies, réparer toutes les fractures d’un seul geste. Pour la santé, pas la peine d’imaginer plus simple : chaque plufors possédait le S.T.S( système total de santé), Thémio sillonnait les mers avec sa copine et s’arrêtait sur d’immenses complexes flottants où tous les gens hospitalisés pour des raisons sérieuses étaient amenés. Là, Thémio leur prodiguait ses soins mystiques avec 100% de réussite. Mais tout n’était pas si simple, pour avoir le droit d’être admis dans ces centres ultra-modernes, où la guérison inéluctable était suivi de massage personnalisé et d’activités aquatique, chaque plufors devait selon un rapport établi par des autorités compétentes, faire état d’une citoyenneté exemplaire sur le point de la participation environnementale.

Ça fait, Thémio s’en repartait avec sa femme parcourir les océans, et être sans autre nom, le dauphin : ultime spécialiste en guérison tactique et grand maître en télékinésie-organique par mode orbitale ; c’est à dire, qu’il pouvait déplacer à l’aide de son orbite, toutes formes organiques grâce à un savoir que lui seul savait.

Encadré par l’escadron invisible, cinq requins blancs de 135 tonnes dont toutes les cellules se régénéraient à une vitesse incroyable, Thémio nageait tranquille. Dès que Thémio voulait rejoindre la terre ferme, l’escadron se transformait en cinq gardes du corps tirés à quatre épingles ou invisibles ( au choix ), avec 135 tonnes de pression dans chaque gifle. Ses pouvoirs de télékinésie pouvaient tout aussi bien téléguider ses gardes de corps dans l’action que mettre un assaillant entre leurs mains ou leurs mâchoires ( au choix ). Mais lors d’une probable opération du G.I.U.S, Thémio devait rester en retrait des conflits pour guérir les blessés. Il pouvait éventuellement modifier la nature pour qu’elle forme une forêt impénétrable afin de protéger une impensable retraite.

Sa vie étant la plus principale de l’empire après celle de l’empereur, un grand secret qu’on ne peut dire sans en mourir, entourait l’histoire de Thémio. Demi-Dieu romain ou frère de Dieu lui-même, on avait simplement entendu dire par voie céleste qu’il était le seul à avoir vu le visage de Dieu. On colporta même qu’il plaisantait sur des choses sympas avec Dieu et qu’ils pariaient ensemble. Toujours selon les mêmes sources, il partageait avec Dieu, une passion pour le football et pour les dauphines.

Le quatrième de ces hommes était Luapo : ministre des finances et de l’emploi. Luapo était un petit gros d’un mètre soixante deux pour quatre vingt deux kilos avec un cou en forme de cul couché sur le côté. Mais comme lui croyait que ça ne se voyait pas, il mangeait tous les jours deux mille-feuilles entre les repas. Il avait toujours l’humour au bord de quelque chose, soit il parlait en riant, soit il pétait en parlant. Mais comme c’était le ministre qui avait les crédits, de toute façon, personne ne se plaignait de cette façon de vivre un peu huileuse.

Pour le reste, il gérait quand même toutes les richesses de l’empire. Il accordait à chaque secteur d’activité, les crédits nécessaires pour sa production et sa postérité. Tout était dictée par les besoins des plufors. Pour que les plufors participent à la vie de la Terre Promise très tôt, il tenait à leur disposition une liste d’emplois disponibles qu’il donnait au professeur Giro afin qu’il l’incorpore dans ces modules d’orientation et de réflexion. Ensuite, Luapo gérait tout le reste : les salaires, la création d’entreprise, les reclassements professionnels, le rendement des entreprises…Il était en fait le seul P.D.G de la Terre Promise. Il gérait le budget, il jugeait des parts à attribuer pour clore celui-ci, ouvrir celui-là…tout ce qui arrivait dans la trésorerie, c’est à dire tout ; tout était redistribué entre les ministères et le peuple. La Terre Promise était d’une richesse d’Ali Baba, une société communiste où personne ne fut jamais aigri de voir le bas de sa fiche de paie. Le S.M.I.G était tellement haut que les augmentations de salaire n’existait pas. C’était sans contexte, une terre promise, un pays merveilleux.

Mais sous ce type grossier et incapable du moindre exploit physique, muait le cobra : spécialiste en nettoyage total et grand maître de kung-fu absolu hypnotique.

Le cobra était le plus redouté des membres du G.I.U.S. Rien que l’évocation de son nom donnait la chaire de poule dans les rangs adverses. Dès qu’on lui avait demandé de nettoyer un endroit, aussitôt l’atmosphère s’obscurcissait et se refroidissait. Il planait déjà comme un sentiment de mort imminente, celle que le cobra allait donné au fur et à mesure qu’il s’approchait. Les personne à qui il était chargé de donner la mort, étaient saisies de cauchemars éveillés. Ils se trouvaient là, paralysées par une peur profonde. Ils ne voyaient alors qu’une ombre dont les yeux luisants les offrait à la merci d’une science de tuer sans pareille.

Pour cela, le cobra s’appuyait sur un kung-fu absolu connu de personne, où l’adversaire voyait un flou au regard dont on ne se détache plus, déambuler avec précision vers lui. Là il évitait tous les coups portés en hypnotisant le subconscient de l’adversaire à frapper là, où le cobra voulait qu’on le loupe. C’est ainsi qu’à portée de frappe, le cobra venait administrer un coup avec au moins trois feintes inconnues dedans. Leurs malheurs n’étaient pourtant pas finis. Un crochet distillant un venin neurotoxique instantané, sortait, foudroyait et tuait dans d’atroces souffrances la pauvre victime du cobra. Son coup spécial était le lifté nuque, coulé épaule, bloqué coude, développé poignet et fouetté index, le tout en un quart de seconde, il ne vous restait plus que deux seconde à vivre, avant que le sang qui irrigue votre cerveau ne soit entièrement séché.

Au sujet du cobra, c’était le seul élève du crotale, grand maître du kung-fu absolu du clan serpent. Après avoir appris tous les rudiments du kung-fu absolu à Luapo, le crotale le prépara à la cérémonie qui allait l’amener à devenir son successeur. Pendant trois jours Luapo devait rester allongé sur un autel où le crotale le faisait mordre par un cobra royal à intervalle régulier. Sa mère, d’origine portuguaise, lui apportait des beignets de souris à la place des beignets de morue, pour favoriser son adaptation reptilienne. La cérémonie était toujours accompagnée d’incantations du crotale…Luapo devenait petit à petit le frère de sang du serpent qui l’envenimait. Après cela, le crotale devait le jour de ses vingt ans de Luapo, laisser couler de son corps, la quantité de sang suffisante pour le tuer. Là, tout en se séparant de la même quantité de son sang, le crotale devait la transfuser à Luapo, signant du même coup son arrêt de mort pour faire vivre la tradition du clan. C’était ainsi que Luapo devint l’héritier du clan serpent. Il fut aussitôt muni des différents pouvoirs du grand maître du clan, comme celui de changer de peau : d’où l’inoffensif Luapo et le terrifiant cobra.

Et enfin Jeremo : ministre de la sécurité et des armées. C’était un homme d’une bonne stature, avec un visage plein de vieux stigmates d’anciens boutons blancs, un énorme nez crochu et surtout une non moins énorme verge de 28 centimètre de long sur 8 centimètre de large qu’il sortait au moins trois fois par jour devant une assemblée. Moralement tout en lui était d’un cynisme innommable, même quand il riait de bon cœur, on aurait dit qu’il se moquait de quelqu’un. Jeremo aimait traîner ses interlocuteurs dans la boue ou ridiculiser des personnes en public. Méchant et imbu de sa personne, il n’hésitait pas à harceler des gens gratuitement, histoire de voir un peu le malheur d’autrui pour se remonter le moral. Jeremo était aussi un véritable maniaque sexuel, un violeur cruel. Il laissait à ses victimes la douloureuse et déchirante expérience de son pénis surdimensionné, surtout qu’il les sodomisait toutes avec une poignée de poussière de diamant pour les achever. Les cris de ses victimes parcouraient les bois et dans une position prostrée, elles priaient, la fesse ensanglantée, pour ne jamais avoir à retomber entre ses mains. Son nom résonnait comme une malédiction dans les bois.

La terreur que Jeremo inspirait faisait que son investiture au ministère de l’armée, la plus puissante de la galaxie, faisait de cette armée, la plus redoutée du système solaire. Il gérait, entretenait et entraînait d’une main de fer ces hommes. L’armée passant sous commandement du G.I.U.S en cas de guerre spéciale, c’était donc surtout dans son ministère de la sécurité que Jeremo investissait toute sa rage.

Le maintien de l’ordre était sévèrement maintenu. Pour cela, il s’appuyait sur plusieurs brigades avec toute un rôle dans la sécurité des plufors :

Les S.S (sécurité sympa) étaient de petits îlotiers aux regards doux, engagés au profit du bonheur de la population. Ils rendaient des services gratuits aux plufors avec beaucoup de proximité. Ils enlaçaient les vieux papis pour les réconforter et se frottaient un peu dès qu’on était gentil avec eux.

Ensuite dés qu’un délit était relevé, on envoyait le groupe d’investigation. Il enquêtait avec des moyens technologiques ultra-pointus en reconstitution de crime et, des profilers ultra-sensibles en imprégnation criminelle. Il donnait un rapport où le coupable était repéré et jugé. Le coupable était alors laissé aux mains des brigades d’intervention  : Les B.A.D (brigade d’intervention douce) et les B.I.D (brigade d’intervention définitive).

Les plufors jugés coupables de délit authentifié, encourraient selon la gravité des faits reprochés, une amende mensuelle, une privation de droit sociaux, ou deux types d’incarcération :

Les prisons à châtiments, où des spécialistes de la méchanceté et de la torture essayaient de faire comprendre à celui qui allait en ressortir qu’il n’était pas bon d’y rentrer.

La prison à virus, une seule sur toute la Terre Promise, qui équivalait à une condamnation à mort. On enfermait les détenus dans un immense complexe en alliage, plongé dans l’obscurité et la radio-activité. Aucune nourriture n’était transmise et pour boire, il y avait juste de la boue que causait la condensation. Ceux qui supportaient le moins la radio-activité étaient vite mangés par d’autres jusqu’au jour où ils était mangés par d’autres. Un principe de chaîne alimentaire s’organisait pour survivre.

Sous ce tyran sans pitié se terrait le chacal : spécialiste en renseignements militaires déterminants et grand maître en illusions à mutisme hallucinogène.

Le chacal était doué du pouvoir de l’illusion, il pouvait à l’aide d’hologrammes solides, participer au réunion secrète de l’ennemi. Il leur tirait des renseignements top important ou inter-agissait directement dans la stratégie de l’ennemi. Le harcèlement psychologique étant une donné où il excellait, Jeremo amenait souvent l’ennemi à sa propre perte. Mais le chacal était avant tout un soldat, muni de toutes les sophistications des équipements commandos de ce temps : deux pistolets à laser chercheur de cœur, deux nunchakus à moteur nucléaire, des rangers accélératrices de vitesse pure, des grappins, des skis, un U.L.M, un masque , un tuba, des palmes…Et une grande maîtrise du war fighting : combat corps à corps, escalade, natation, équitation, voltige…tout le savoir faire de l’agent secret au service de son empereur. Lorsqu’il apparaissait pour ricaner d’avoir dupé son adversaire, il était toujours en tenue de camouflage derrière un endroit qui ressemblait à sa tenue. Derrière la visière de sa casquette qui ne laissait apparaître que sa bouche, il mâchait une allumette.

On dit que le chacal, suite à une conspiration alors qu’il était un militaire au fait d’arme irréprochable, a vécu dix ans dans la prison à virus de la Terre Promise, dont il fut le seul à ressortir vivant de tous les temps. En effet au bout de dix ans soumis aux radiations et à la voracité de certaines meutes, il vit se développer ce pouvoir de créer des illusions. C’est ainsi qu’il en profita pour confondre le complot qui l’avait plongé au fond de ce sordide cachot. Il fut gracié et changea de nom, ce qui fit qu’on ne sut jamais, si c’était vraiment lui, mais qu’on s’en doutait quand même.

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M
Bonjour. Je suis également d'Angers ! Je viens juste d'arriver sur over-blog et de créer mon propre blog... Je suis écrivain et j'ai eu l'idée de raconter mon parcours dans le monde des lettres; je vais aussi donner des conseils pour être publié mais aussi parler de mes lectures, de mon écriture, des mes passions... Est-ce qu'il serait possible de mettre mon blog dans vos liens?<br /> Merci<br /> Marc
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